Médecin
Niveau d’accés requis
9 ans sont nécessaires pour former un médecin généraliste avant de prononcer le serment d'Hippocrate. Des études longues, organisées en 3 cycles, et qui débouchent sur le diplôme d'État de docteur en médecine, délivré à l'issue de la soutenance d'une thèse.
Niveau bac + 5 et plus.
Nature du travail
Le médecin généraliste instaure avec son patient une relation de confiance, grâce à son écoute et sa disponibilité. Cette bienveillance lui permet de l'interroger longuement sur les symptômes avant de l'ausculter et de poser un diagnostic. Une fois le bilan effectué, le praticien prescrit des médicaments (en donnant des explications sur leurs effets) ou des examens complémentaires (analyses de sang, radiographie...).

Myopathie, grippe ou entorse..., le médecin a pour vocation de tout soigner. La prévention constitue un de ses axes prioritaires. Bilan de santé, dépistage, vaccinations... la prise en charge du patient est assurée dans sa globalité. Dans certains cas, le généraliste peut pratiquer des actes de petite chirurgie, de gynécologie, de pédiatrie...
Compétences requises
Outre ses compétences médicales, le médecin généraliste possède des capacités d'endurance, aussi bien physiques que psychiques. Face à des pathologies (maladies) particulières et difficiles à vivre par le patient, il doit aussi faire preuve de tolérance, de compréhension et de tact.
Disponibilité, équilibre personnel et sens de l'observation sont les qualités indispensables à cette profession.
Où l'on peut exercer ce métier?
La majorité des généralistes s'installent à leur compte. Il leur arrive d'assurer des vacations dans des centres de santé ou à l'hôpital, en plus de leurs consultations privées. Les autres sont salariés au sein d'un hôpital, d'une administration ou d'une collectivité territoriale, par exemple.
Salaire du débutant?
Plus de 3000 euros brut par mois.
"Après mes études, j'ai multiplié les remplacements. J'ai connu les gardes en milieu rural, le travail en crèche ou en PMI. Au bout de 6 ans, j'ai acheté une part dans un cabinet avec deux confrères. Pour moi, il était inconcevable de m'installer seule. Quand on est en groupe, on peut se soutenir, comparer les cas, se donner des conseils. C'est passionnant d'avoir affaire à toutes sortes de personnes, du nourrisson à la femme enceinte, en passant par un divorcé dépressif..."
Sophie, médecin généraliste